General Un topic exprès pour #7 : bouquins et lectures

Il y a de tout dans Miroirs et fumées.

En ce moment je relis le cycle d'Hypérion. En fait, je l'ai lu il y a des années et je m'en souvenais plus vraiment - je crois que c'est le genre de bouquin que je dévore mais que j'assimile pas. Ceci dit je relis avec plaisir, c'est accrocheur.

 

Ce pauvre Dan Simmons s'est grillé pour de bon avec moi quand j'ai tenté de lire "l'Echiquier du mal". Du coup, me voilà privé d'Hyperion même si on m'a souvent soulé avec pour me dire que c'était trop de la balle.
Allez, Nwalme, donne-moi envie s'il te plait...

 

Franchement, je vois pas comment ça pourrait ne pas te plaire. Difficile d'en parler sans trop spoiler car l'intrigue s'enrichit et se précise de chapitre en chapitre, mais c'est épique, et le tout est une réflexion assez intéressante sur l'humain et sa relation avec l'autre, le divin et les machines. Tout commence avec sept pélerins...

 

completement d'accord avec char

IN-DIS-PEN-SA-BLE

 

D'accord, d'accord, je me prendrai un petit tome 1 en format poche à l'occasion. Mais, n'oubliez pas que je peux vous retrouver tous les deux...

 

Meme pas peur!!!

 

L'échiquier du mal... c'est énorme ! Décidemment j'ai du mal, entre ça et le trone de fer

 

Si tu veux savoir si je vais faire barrage, il faut compter les scènes de sexe un peu gratuites sur les bords, K. L'échiquier du mal commence aussi de manière carrément gratiné.
C'est bien pire que le Trône de fer car là, on enfreint même pas des tabous, on saute à pied joints dans le malsain bien dégueulasse.

Enfin bref, je ne suis pas allé plus loin qu'une scène pleine de délicatesse qui se passe dans les toilettes d'un avion.

Pourtant, j'ai lu une tripotée de bouquins de Stephen King et je n'ai rien contre des trucs bien glauques dans un bon roman fantastique. Mais là, non quoi. Le jeu n'en valait pas du tout la chandelle.

 

Il y a quoi, une scène de sexe dans Hypérion. Elle traine un peu en longueur mais elle n'est pas franchement glauque. Donc hop, aucune excuse!

 

Euh, de mémoire, y a quand même toute l'histoire d'un des septs qui est orientée sexe.
Mais c'est complétement indispensable à l'intrigue.
Je suis surpris que tu ne l'aies jamais lu, Oryx...

 

Oui mais il rentre pas dans les détails, le plus souvent. J'ai trouvé ça moins glauque que les gamins dans Le Ca de Stephen King.

 

Au moins pour les gamins, ça arrivait dans les cinquante dernières pages du troisième tome. A ce stade, autant finir...

Mais oui, je vais le lire votre fichu livre.

 

bien tres bien D

 

Nos bouquins
Les Cantos d'Hyperion, c'est 4 romans.

 

Oui, mais moi je m'engage seulement à lire le tome 1. Si je ne suis pas convaincu une fois arrivé à la dernière page, ma relation avec Dan Simmons s'arrêtera là, tout comme ma relation avec Martin, Goodkind, Jordan, Feist, Eddings... dont je ne connaitrai jamais que les tomes 1.

 

Quelle erreur!!!

 

Cherche pas, Red. Eddings et moi, ça fait douze. Je ne marche vraiment pas.

 

Ah au fait, j'ai oublié de faire mon rapport après avoir fini le tome 1 d'Hyperion moi...


Bon, dans l'ensemble c'était intéressant mais je suis pas super pressé de lire la suite alors on va dire que je mets le cycle en stand by. Le problème de ce bouquin c'est que le rythme est très inégal. Le voyage des pélerins lui-même avance à une allure neurasthénique et le début des récits individuels sur le passé des personnage est rarement très prenant.
En fait, l'intéret remonte en flèche une fois que ces petites intrigues sont bien lancées. Dans ces phases, on tourne les pages avec plaisir et on attend la trouvaille suivante de l'auteur.

Bref, j'ai eu une lecture un peu en dents de scie. J'aurais été dedans tout du long si l'univers dépeint par Simmons exerçait une certaine fascination sur moi, mais là je suis pas passionné. Ca manque d'un fil rouge solide et d'une meilleure accroche initiale (dire qu'on va "ouvrir les tombeaux du temps", ça ne met fait ni chaud ni froid si j'ignore totalement ce que ça signifie).

 

Rob a un peu eu la même réaction.

Personnellement, j'ai trouve Hypérion accrocheur, mais je lutte avec Endymion. D'ailleurs je me souviens que j'ai jamais fini le premier tome, que j'avais commencé à lire en français. Ben en anglais ça s'arrange pas, même si je fais au moins l'effort de le finir, histoire de.

En fait, Endymion c'est une espèce de concentré des défauts de Hypérion. Les passages entre deux récits individuels vous ont saoulés? Endymion n'est pas pour vous. Endymion est une version SF des chapitres camping des Deathly Hallows. Des descriptions à n'en plus finir, une intrigue qui n'avance pas. Attention, je n'ai rien contre les descriptions - ce sont mes passages préférés dans les bouquins de Zola, par exemple. Mais évidemment, Simmons n'a pas le génie de l'auteur des Rougon Macquart. Donc sous sa plume, la description détaillée des 50 montagnes qui entourent le héros relève de la torture mentale.
Et puis au-delà de la question du talent littéraire, il reste que le recit lui-même est poussif. Sans trop spoiler les malheureux qui souhaiteraient s'y aventurer, cette histoire de virus a toute la portée mystique des midichloriens, et le soit-disant messie débite des aphorismes bouddhisto-prisunic dont l'immmmmmmense portée m'échappe complètement.

Mais alors, la charlatanerie suprême, c'est que les évènements relatés dans Hypérion qui ne collent pas au récit sont balayés d'un "oh, licence poétique oblige, en fait ça s'est pas passé comme ça", qui donne l'impression au lecteur de s'être fait escroquer et d'avoir lu deux gros volumes pour rien.

 

Et puis moi je suis un enfant de Starwars. La SF pure et dure, ça m'a jamais embalé en bouquins. S'il n'y a pas un peu de fantasy là-dedans, je suis perdu.
Même Dune, j'ai laissé tomber après le premier tome.

 

* s'évanouit *

 

Honteux!!!!!

 

Oh, c'était sympa quand même, n'en doutez pas. Mais j'attendrai une nouvelle adaptation ciné quoi...

Et je ferai sûrement pareil pour Hyperion en fait.

Sinon, je lis un peu de Shakespeare là. J'ai bien aimé Mac Beth. Y'a du Star wars et du seigneur des anneaux là-dedans.

 

Hum, c'est pas plutot l'inverse?
(MacBeth j'ai beaucoup aimé, et question adaptation ciné il faut voir le Chateau de l'Araignée, de Kurosawa)

Et lui jetez pas la pierre, Pierre. Dune j'ai tenu 3 volumes et j'ai abandonné au 4e. C'est incroyablement pompeux et austère, moi je me suis pas mal ennuyée à le lire.

Oryx, tu as tenté les Princes d'Ambre? Au moins le premier cycle (le 2e est très dispensable)? Il y a un soupçon de fantasy dedans.

 

Remonte les pages de ce topic, Nwalme, et tu constateras que j'ai lu l'intégrale des Princes d'Ambre et que j'ai beaucoup aimé. Là on atteignait ce délicat équilibre que j'aprécie tant dans les littérature de l'imaginaire, à savoir "l'originalité intuitive" (concept déposé). Les Princes d'Ambre ça ne ressemble à rien d'autre mais on retrouve quand même ses billes très vite en le lisant.
Rien que la trouvaille des atouts suffirait à en faire un truc intéressant, mais les intrigues familliales à l'échelle de l'espace-temps, c'est tout simplement excellent.

Malheureusement, je suis un lecteur très pénible et ce genre de coup de coeur sont très rares chez moi.

 

Je viens de finir "The Wintersmith" de Terry Pratchett; c'est le 3e volume de la serie mais on rentre facilement dans l'histoire. C'est drôle, bien écrit, et dans un genre similaire bien supérieur à J. K. Rowling (il y a plus de talent dans une page de Pratchett que dans les 7 volumes de Harry Potter ). J'ai hate de commencer le disque-monde du coup.

Bon, le truc c'est que je viens d'apprendre qu'ils viennent de diagnostiquer une maladie d'Alzheimer pour Pratchett c'est un coup rude pour quiconque, et pour quelqu'un qui utilise sa matière grise j'imagine que ça doit etre particulièrement déprimant